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EN BREF
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La 5ᵉ édition de l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) révèle une forte augmentation de l’intérêt des Français pour l’entrepreneuriat, avec 34 % d’entre eux s’engageant dans cette dynamique en 2025, contre 32 % en 2023. Ce chiffre illustre une tendance croissante vers l’autonomie professionnelle, notamment chez les femmes, dont la participation a progressé de manière significative. L’étude met en lumière des aspirations de carrière qui évoluent, avec 3 Français sur 10 considérant l’entrepreneuriat comme un choix idéal. Malgré certains freins personnels, cette volonté de créer ou de reprendre une entreprise semble de plus en plus ancrée dans la société française.
En 2025, l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) révèle que l’entrepreneuriat a intégré durablement les aspirations des Français. Cette étude, menée par l’Ifop pour Bpifrance, montre une augmentation significative de l’intérêt des citoyens pour l’entrepreneuriat. Alors que 34 % de la population française s’identifie maintenant comme acteur de la chaîne entrepreneuriale, cette dynamique s’accompagne de nouvelles tendances qui témoignent d’une véritable évolution des mentalités. Cet article se penche sur les résultats de l’étude de 2025, en mettant en lumière les facteurs qui contribuent à cette évolution et en analysant les implications pour l’avenir des entrepreneurs en France.
L’évolution de l’entrepreneuriat en France
Depuis plusieurs années, l’entrepreneuriat en France connaît un essor remarquable. En 2025, plus d’un Français sur trois s’engage dans une dynamique entrepreneuriale, que ce soit en tant que créateur d’entreprise, porteur de projet ou ex-chef d’entreprise. Cette tendance, qui s’est affirmée au cours de la dernière décennie, marque un véritable tournant dans la manière dont les Français perçoivent et s’engagent dans l’entrepreneuriat. Les chiffres des 5 dernières années montrent une montée progressive de l’IEF, qui a atteint 34 % en 2025, contre seulement 32 % en 2023.
Un changement de mentalité
Cette montée de l’IEF s’explique non seulement par des changements conjoncturels, mais aussi par un véritable bouleversement dans les mentalités. Les Français, confrontés à des défis socio-économiques, commencent à voir l’entrepreneuriat non pas seulement comme une alternative, mais comme une opportunité d’émancipation et de réalisation personnelle. Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance, souligne que l’entrepreneuriat est perçu comme une nouvelle frontière pour de nombreuses personnes cherchant à réaliser leurs rêves et aspirations.
Une participation croissante des femmes
Parallèlement, l’implication des femmes dans le monde entrepreneurial a également connu une évolution marquante. En 2025, 30 % des femmes participent à la chaîne entrepreneuriale, contre seulement 20 % en 2018. Cette augmentation indique un changement positif et un engagement croissant des femmes dans l’entrepreneuriat, un secteur historiquement dominé par les hommes. En revanche, la participation masculine reste relativement stable, se chiffrant à environ 40 % chaque année.
Les quartiers prioritaires et l’entrepreneuriat
Les résultats de l’étude mettent également en lumière l’importance croissante de l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). L’Indice a progressé de 14 % en 2018 à 22 % en 2025, illustrant une dynamique positive dans ces zones souvent marginalisées. Bien que la chaîne entrepreneuriale dans les QPV soit encore influencée par un manque de passage à l’acte, des programmes comme l’Entrepreneuriat Quartier 2030 ont été mis en place pour offrir des solutions d’accompagnement et de financement.
Une vision professionnelle évolutive
Les aspirations professionnelles des Français semblent également évoluer, comme l’indiquent les chiffres de l’IEF. En 2025, 30 % des Français considèrent l’entrepreneuriat comme le choix de carrière idéal, un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes. Cette mentalité ne se limite pas aux acteurs de la chaîne entrepreneuriale ; même parmi ceux qui n’ont jamais possédé d’entreprise, 20 % envisagent l’entrepreneuriat comme un projet professionnel envisageable. Cette hausse de l’intérêt pour l’entrepreneuriat démontre une acceptation croissante de ce mode de vie, même par ceux qui hésitent encore à passer à l’action.
Les freins à l’entrepreneuriat
Cependant, malgré cet engouement, de nombreux obstacles subsistent. La peur de l’échec, le manque de crédibilité et la solitude sont des freins souvent cités par ceux qui souhaitent entreprendre. En 2025, 31 % des Français ont pensé à créer une entreprise mais ont été freinés. Ces perceptions personnelles peuvent souvent remplacer des obstacles externes comme le financement et peuvent compliquer le passage à l’acte entrepreneurial.
Les chefs d’entreprise et leur engagement
La passion et l’implication des chefs d’entreprise sont des variables clés qui influencent leur efficacité et leur stratégie. Les motivations et les freins associés à la création ou à la reprise d’une entreprise sont liés à leur niveau d’implication dans les activités de l’entreprise. Cela présage d’une amélioration des résultats économiques et du succès à long terme de l’entreprise.
Un cycle entrepreneurial en mutation
Pour les porteurs de projet, la phase d’attentisme est marquée par un allongement du cycle entrepreneurial. Les conditions de financement devenant de plus en plus restrictives, de nombreux entrepreneurs potentiels choisissent d’évaluer davantage avant de faire le grand saut. Néanmoins, pour les ex-chefs d’entreprise, la cession d’une activité n’est souvent pas synonyme de fin professionnelle, mais plutôt une transition vers de nouveaux projets. Une majorité de ce groupe a moins de 50 ans, montrant que de nombreuses possibilités existent au-delà d’un premier échec entrepreneurial.
Les implications pour l’avenir de l’entrepreneuriat
Les résultats de l’Indice Entrepreneurial Français 2025 sont révélateurs des défis et des opportunités de l’entrepreneuriat dans les années à venir. Il semble essentiel de continuer à soutenir l’esprit entrepreneurial à travers des dispositifs d’accompagnement adaptés, notamment pour les quartiers et les populations qui en ont le plus besoin. La collaboration entre les acteurs du marché est cruciale pour la création d’un environnement propice qui favorise les initiatives, soutienne les projets ambitieux et encourage un entrepreneuriat inclusif.
Montrer l’exemple
De nombreux exemples d’entrepreneurs ayant réussi malgré ou grâce à des parcours atypiques créent un sentiment inspirant et motivant pour ceux qui hésitent encore. Les plateformes comme quand des icônes des années 2000 pivotent vers l’entrepreneuriat s’avèrent inspirantes. Elles illustrent à quel point il est possible de réaliser ses rêves à travers l’effort et la détermination.
Les tendances à surveiller
Les changements économiques et sociaux influencent constamment le paysage entrepreneurial. Les entrepreneurs et les acteurs du marché doivent s’adapter à ces évolutions pour rester pertinents. Des secteurs en forte croissance, comme le numérique et les start-ups, témoignent des nouvelles tendances d’entrepreneuriat. La transformation digitale s’accompagne d’une nécessité d’acquérir de nouvelles compétences et de s’adapter à un environnement en constante évolution.
Apprentissage et formation
Dans ce contexte, l’éducation à l’entrepreneuriat devient primordiale. L’importance de former les futurs entrepreneurs dès le plus jeune âge est discutée dans des publications comme l’éducation à l’entrepreneuriat pour préparer les jeunes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Des modèles réussis d’établissements d’enseignement supérieur intégrant des programmes d’entrepreneuriat sont des niveaux d’inspiration pour les générations futures. Cela pourrait aider à réduire les craintes liées à l’entrepreneuriat et à renforcer la confiance nécessaire pour se lancer dans des projets.
Il est impératif de continuer à soutenir le développement de l’esprit entrepreneurial au sein de la population française. Avec les bonifications apportées à l’indice et le soutien à l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires, les aspirations entrepreneuriales des Français ont plus de chances de devenir réalité. Cette dynamique, couplée avec les défis à surmonter, pose la question des responsabilités individuelles et collectives face au futur du monde du travail. L’accompagnement de l’État et des institutions, ainsi que l’auto-initiative des futurs entrepreneurs, sera décisif pour transformer ces aspirations en projets concrets et pérennes pour notre société.
Témoignages sur l’Indice Entrepreneurial Français 2025
Julien, 29 ans, entrepreneur: « L’entrepreneuriat a toujours été un rêve pour moi. Avec l’Indice Entrepreneurial Français qui indique que 34% des Français s’impliquent dans la chaîne entrepreneuriale, je me sens moins seul. Cela prouve que beaucoup d’entre nous aspirent à réaliser leurs projets. Chaque jour, je me bats pour mener à bien ma start-up, et je pense que cette tendance va encore renforcer la dynamique entrepreneuriale dans notre pays. »
Claire, 35 ans, freelance: « En tant que femme à la tête d’une petite entreprise, je suis ravie de voir que notre participation à l’entrepreneuriat a presque doublé depuis 2018. Aujourd’hui, 3 sur 10 des femmes sont engagées dans une démarche entrepreneuriale, un chiffre qui augmente chaque année. Cela me motive à partager mon expérience et à inspirer d’autres femmes à se lancer. »
Denis, 42 ans, ancien chef d’entreprise: « Bien que j’aie fermé ma société, je ne considère pas cela comme un échec. Au contraire, c’est une nouvelle opportunité. L’Indice met en avant que beaucoup d’ex-chefs d’entreprise, comme moi, continuent de réfléchir à de nouveaux projets. Ce constat me donne de l’espoir et m’encourage à explorer de nouvelles voies. »
Sophie, 27 ans, étudiante en entrepreneuriat: « Il est passionnant de voir la perception de l’entrepreneuriat évoluer. Un tiers de la population voit l’entrepreneuriat comme le choix de carrière idéal. C’est vraiment inspirant pour notre génération. Cela nous pousse à prendre des risques calculés et à croire en nos capacités à apporter des idées novatrices. »
Marc, 38 ans, cadre sportif: « L’existence d’un programme comme Entrepreneuriat Quartier 2030 me réconforte. Je viens d’un QPV et constater que l’indice y progresse est un signe de changement. Cela prouve qu’avec le bon soutien, des barrières peuvent être brisées, et que l’entrepreneuriat peut être un moteur de succès pour nos communautés. »
Élodie, 31 ans, consultante: « J’ai toujours rêvé de créer mon entreprise, mais j’ai souvent été freinée par le manque de crédibilité en moi. L’indice confirme que beaucoup partagent ce sentiment et que les obstacles personnels sont réels. Cela montre l’importance de l’accompagnement pour surmonter ces peurs et se lancer. »
