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EN BREF
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La FAO joue un rôle essentiel dans le renforcement des femmes du Cap-Vert en leur offrant des formations en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise. Ces sessions, organisées en collaboration avec l’Escola do Mar, ont pour but d’autonomiser les communautés engagées dans le secteur de la pêche. Récemment, 99 femmes ont participé à ces formations, soulignant leur importance dans les activités de traitement et de commercialisation du poisson. À Calheta de São Miguel, 25 femmes chefs de famille ont reçu des certificats en gestion d’entreprise, renforçant ainsi leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la durabilité économique des communautés.
La lutte pour le renforcement des droits et des compétences des femmes est au cœur des initiatives de développement au Cap-Vert. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) joue un rôle crucial en offrant des formations en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise. Ces sessions visent à améliorer la participation des femmes dans le secteur de la pêche, un domaine vital pour l’économie et la culture du Cap-Vert. À travers ce processus, les femmes acquièrent des outils pour devenir des actrices clés dans leur communauté, contribuant ainsi non seulement à leur autonomie personnelle mais également à la prospérité économique de leur région.
Contexte du secteur de la pêche au Cap-Vert
Le secteur des pêches au Cap-Vert ne se limite pas à un aspect économique ; il est profondément enraciné dans la culture et la vie quotidienne du pays. La pêche est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire, le nutrition, et constitue un moteur de croissance économique, surtout au sein des communautés locales. Les espèces comme le thon et le maquereau noir jouent un rôle central, étant des éléments fondamentaux de l’alimentation capverdienne et soutenant aussi bien les marchés domestiques qu’exportateurs.
Ces espèces sont non seulement vitales pour l’économie, mais elles sont également cruciales pour l’industrie de la conserve. L’implication active des femmes dans le traitement, la distribution et la gestion de ces ressources reflète leur rôle indispensable au sein des communautés de pêche, les positionnant comme des contributeurs clés dans la revitalisation de ce secteur essentiel.
Les défis rencontrés par les femmes dans le secteur de la pêche
Malgré leur implication significative, les femmes dans le secteur de la pêche au Cap-Vert se heurtent à divers défis. En raison de stéréotypes profondément ancrés et de structures sociales, leur accès à des ressources telles que les financements et les formules de formation reste souvent limité. Ces femmes sont souvent confrontées à une double charge de travail, jonglant entre leurs responsabilités professionnelles et familiales, ce qui peut entraver leurs possibilités de développement personnel et professionnel.
Au-dessus de ces défis structurels, l’absence d’une formation adéquate en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise empêche souvent ces femmes de concrétiser leurs ambitions. Cela limite également leur capacité à participer activement à l’économie locale, même si elles jouent un rôle crucial dans la chaîne de valeur de la pêche.
L’initiative de la FAO pour le renforcement des femmes
Pour répondre à ces problématiques, la FAO a lancé un projet ambitieux visant à renforcer les compétences des femmes dans le secteur de la pêche en offrant des formations qui se concentrent sur l’entrepreneuriat, la gestion d’entreprise et la durabilité environnementale. Cette initiative, entre juillet 2024 et février 2025, inclut une série de sessions de formation, conçues pour responsabiliser les communautés engagées dans le secteur de la pêche à travers trois îles du Cap-Vert.
L’un des aspects notables de cette initiative est l’inclusion d’une formation des formateurs, qui garantit que les compétences acquises seront diffusées plus largement au sein des communautés. Les formations se concentrent non seulement sur les aspects économiques, mais aussi sur l’importance du développement durable afin d’assurer un avenir viable pour le secteur.
Les résultats et l’impact des formations
Au total, 178 ressortissants capverdiens ont participé aux formations, représentant diverses communautés telles que Carriçal, Tarrafal, Santa Cruz, Salamansa, Calheta de São Miguel et Mindelo. Ces sessions ont permis à 99 femmes d’améliorer leurs compétences dans la transformation, le marketing du poisson et d’autres activités liées à la chaîne de valeur.
Un exemple marquant est celui des 25 femmes chefs de famille de Calheta de São Miguel qui ont reçu des certificats de formation en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise. La cérémonie d’attribution a été honorée par la présence de Mme Ana Touza, représentante de la FAO au Cap-Vert, et de M. Jorge Santos, ministre de la Mer, attestant de l’importance et du soutien institutionnel que reçoit cette initiative.
L’importance de l’entrepreneuriat pour l’autonomie économique des femmes
Les formations offertes par la FAO vont au-delà de l’apprentissage des compétences techniques. Elles encouragent également un changement de mentalité où les femmes commencent à se considérer non seulement comme des travailleuses, mais aussi comme des entrepreneurs à part entière. En renforçant leurs capacités, ces femmes gagnent en confiance et en motivation pour développer leurs propres entreprises. Cela contribue à leur autonomie économique, ainsi qu’à l’amélioration du bien-être de leurs familles et de leurs communautés.
Le soutien à l’entrepreneuriat féminin est crucial dans un contexte où les femmes ont souvent été marginalisées dans les décisions économiques. En leur fournissant des outils et des connaissances, la FAO contribue à créer des conditions propices à l’épanouissement économique des femmes, tout en stimulant la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans le secteur de la pêche.
Un modèle à suivre pour d’autres pays
Le modèle adopté par la FAO au Cap-Vert pourrait servir d’exemple à d’autres petits États insulaires en développement (PEID). L’approche intégrée mise en place dans le cadre du projet SVC4SIDS (Sustainable Fish Value Chains for Small Island Developing States) démontre que le renforcement des capacités des femmes est essentiel pour développer des économies durables dans des contextes similaires.
Les résultats positifs observés dans les communautés participantes illustrent comment des interventions bien ciblées peuvent contribuer à une croissance inclusive et à un développement durable. La création d’opportunités pour les femmes dans le secteur de la pêche peut ainsi changer la dynamique économique des îles, en apportant des bénéfices à long terme.
Collaboration avec d’autres acteurs
La réussite de cette initiative repose également sur la collaboration avec divers partenaires. En travaillant main dans la main avec des institutions locales comme l’Escola do Mar (EMAR), la FAO a pu garantir que les formations répondent aux besoins spécifiques des communautés de pêche. Ce partenariat favorise également la circulation des connaissances et encourage l’innovation au sein du secteur.
Le soutien financier du Ministère des Océans et Pêches de la République de Corée a également été crucial pour la mise en œuvre de ce projet. La coopération internationale joue un rôle fondamental dans la réussite des actions menées, soulignant l’importance d’une approche multilatérale pour atteindre des objectifs ambitieux en matière de développement durable.
Les défis à relever pour le futur
Malgré les succès notables, il reste des défis à relever. Le travail de sensibilisation doit se poursuivre afin de changer les attitudes et perceptions autour du rôle des femmes dans les communautés de pêche. Il est également essentiel de veiller à ce que les femmes aient un accès équitable aux ressources et aux opportunités de financement nécessaires pour développer leurs propres entreprises.
Pour magnifier les impacts des formations, un suivi constant et une évaluation des résultats seront indispensables. Cela permettra d’adapter les formations aux besoins évolutifs des femmes et des communautés, assurant ainsi la durabilité des initiatives d’entrepreneuriat dans le secteur de la pêche.
Les efforts déployés par la FAO pour renforcer les femmes du Cap-Vert à travers des formations en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise témoignent d’une volonté d’impacter positivement les vies de ces femmes. Avec une stratégie bien pensée et un engagement fort, cette initiative illustre comment un projet centré sur le développement des femmes peut transformer non seulement le secteur de la pêche, mais aussi l’ensemble de la société capverdienne.
Les femmes du Cap-Vert jouent un rôle fondamental dans le secteur de la pêche, tant en matière de traitement du poisson que dans les activités de marketing. Grâce aux récents efforts de la FAO et de l’Escola do Mar, de nombreuses femmes ont eu l’occasion de participer à des sessions de formation sur l’entrepreneuriat et la gestion d’entreprise, contribuant ainsi à les autonomiser et à renforcer leur position dans la chaîne de valeur.
Parmi les participantes, une femme de Calheta de São Miguel a partagé : « Ces formations m’ont donné les outils nécessaires pour gérer mon propre commerce. Je me sens maintenant plus confiante dans mes décisions. » Son expérience illustre comment ces initiatives transforment les compétences des femmes et favorisent leur autonomisation économique.
Une autre participante, originaire de Tarrafal, a déclaré : « Avant, je ne savais pas comment gérer mes finances. Maintenant, grâce à ce programme, je comprends mieux l’importance d’une bonne gestion. » Son témoignage met en avant l’impact direct de la formation sur la gestion financière des petites entreprises familial.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 99 femmes ont pris part aux sessions de renforcement des capacités, témoignant de leur engagement et de leur motivation. Une participante a suivi la formation avec sa sœur et a commenté : « Nous avons appris à travailler ensemble et à développer nos propres idées. C’est un nouveau départ pour nous. »
Des certificats de formation ont été décernés à des femmes chefs de famille, validant ainsi leur engagement et leur progression dans le secteur. Lors d’une cérémonie, une femme a exprimé sa gratitude : « C’est un honneur de recevoir ce certificat. Cela montre que notre travail acharné est reconnu. » Cette validation renforce leur sentiment d’appartenance à la communauté des entrepreneurs du Cap-Vert.
Ces témoignages mettent en lumière les réussites individuelles qui résultent d’une initiative plus vaste visant à améliorer la saisonnalité économique et à construire des opportunités durables au sein des communautés de pêche. La FAO, en soutenant les femmes, pave la voie vers un avenir plus durable et équitable pour tous.
