EN BREF
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L’Adie Occitanie a récemment lancé le prêt Jump, une initiative visant à dynamiser lEntrepreneuriat dans les quartiers prioritaires. Ce prêt à taux zéro permet aux entrepreneurs de bénéficier d’un montant de 15 000 €, avec un différé de remboursement de 24 mois. En le combinant avec un microcrédit Adie, les porteurs de projet peuvent obtenir jusqu’à 30 000 € au total. Ce dispositif ambitionne d’accompagner entre 300 et 400 entrepreneurs par an dans ces territoires, en luttant ainsi contre le déterminisme social et en favorisant la création d’entreprise. L’association prévoit également un soutien personnalisé avant, pendant et après la création d’entreprise.
Dans un contexte où l’esprit d’initiative et de créativité des entrepreneurs français est en pleine effervescence, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) en Occitanie introduit le prêt Jump. Ce dispositif, visant à encourager la création d’entreprises dans les quartiers prioritaires, propose un financement pouvant atteindre 30 000 €, permettant ainsi à de nombreux porteurs de projet de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. L’Adie entend renforcer son accompagnement et l’accessibilité au financement pour soutenir un tissu économique diversifié, répondant à des enjeux d’égalité et de compétitivité.
Un contexte entrepreneurial en pleine mutation
Malgré un environnement économique instable et la hausse des défaillances d’entreprises, les français continuent d’afficher un intérêt marqué pour l’entrepreneuriat. En 2024, plus de 1 111 200 nouvelles entreprises ont été immatriculées en France, marquant une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente. Cet engouement s’explique principalement par la montée en puissance des entrepreneurs individuels, dont le nombre a atteint un maximum historique, ainsi que par la dynamique croissante des sociétés commerciales.
La diversité des profils des entrepreneurs a également considérablement évolué, avec un créateur sur quatre âgé de moins de 30 ans. Cependant, ce dynamisme n’est pas uniforme, et les disparités demeurent, notamment dans les quartiers prioritaires. Alors que 12 % de leurs habitants aspirent à créer une entreprise, seulement 2 % d’entre eux dirigent effectivement une société. Ce paradoxe témoigne des nombreux obstacles à surmonter pour concrétiser leurs aspirations.
Les enjeux du prêt Jump
Dans cette optique, l’Adie a lancé le prêt Jump, un soutien financier essentiel destiné à atténuer les freins à la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires. Ce prêt sans frais, pouvant atteindre 15 000 €, est remboursable avec un différé de 24 mois, ce qui représente une bouffée d’oxygène pour les entrepreneurs en phase de démarrage. En le combinant avec le microcrédit Adie, les entrepreneurs peuvent bénéficier jusqu’à 30 000 € de financement, renforçant significativement leur capacité à réaliser leurs projets.
Le dispositif a pour but non seulement d’augmenter le nombre de prêts octroyés, mais aussi d’améliorer l’accès à des informations, à un réseau professionnel, ainsi qu’à des outils nécessaires pour faire décoller leurs projets. En plus de l’aspect financier, l’Adie propose également un accompagnement sur mesure, accentuant les chances de succès des entrepreneurs.
La mission de l’Adie : un soutien aux entrepreneurs
Créée en 1989, l’Adie s’engage à lutter contre le déterminisme social et territorial, favorisant l’insertion par l’économie grâce à la création d’entreprises. En région Occitanie, l’association a pour objectif d’accompagner de 300 à 400 entrepreneurs par an issus des quartiers prioritaires d’ici 2027. Avec près de 5 000 chefs d’entreprise soutenus annuellement, l’Adie met l’accent sur les projets d’insertion et d’ambition.
Les difficultés rencontrées par les aspirants entrepreneurs dans ces territoires sont souvent multiples : accès limité aux financements, absence de soutien collégial, problème de mobilité, et bien plus encore. L’Adie, par son action, vise à lever ces freins et à offrir les moyens de la réussite aux porteurs de projet.
Un soutien ciblé pour les quartiers prioritaires
L’Adie a donc mis en place un cadre propice à l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires. Avec l’implémentation du prêt Jump, elle ouvre les portes à davantage d’entrepreneurs, tout en veillant à un équilibre de genre dans les financements. Des actions spécifiques seront menées pour soutenir les femmes créatrices d’entreprise, afin de garantir que toutes les voix soient entendues et toutes les idées, valorisées.
Depuis le début de l’année, l’association a déjà accordé plusieurs prêts Jump, prouvant ainsi l’engagement de ses équipes et le soutien appréciable des partenaires tels que Bpifrance. Ce dernier permet de renforcer les actions entreprises sur le terrain grâce à son programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 ».
Les résultats concrets en Occitanie
En 2024, l’Adie Occitanie a affiché des résultats impressionnants : plus de 10,4 millions d’euros de micro-crédits ont été distribués, un chiffre en augmentation de 5,1 % par rapport à l’année précédente. Ce soutien a permis d’accompagner 2 303 clients, dont 1 903 micro-crédits professionnels. L’association se positionne ainsi comme un acteur clé dans la dynamisation des zones à potentiel économique sous-exploité.
Les défis à relever demeurent importants, notamment en ce qui concerne l’accompagnement des 108 quartiers prioritaires labellisés en Occitanie et la nécessité d’adapter les dispositifs aux réalités économiques de terrain. En ciblant les entrepreneurs dans ces zones, l’Adie répond à un enjeu réparateur et de cohésion sociale.
Une dynamique d’avenir
Dans un monde en constante évolution, la création d’entreprise est un levier fondamental pour l’emploi et la croissance économique, particulièrement dans les territoires fragiles. L’Adie, à travers le prêt Jump et ses initiatives d’accompagnement, vise à redonner confiance aux entrepreneurs et à favoriser une mixité et une diversité dans le paysage économique français.
La dynamique observée depuis le lancement de ce nouveau dispositif invite à l’optimisme pour l’avenir. De nombreux entrepreneurs ont déjà pu se lancer ou développer leur activité grâce à ces soutiens, prouvant que l’enthousiasme entrepreneurial n’est pas seulement une tendance mais une réalité tangible. Les actions de l’Adie sont donc plus que jamais pertinentes pour favoriser une économie inclusive et prospère.
Pour en savoir plus sur les efforts déployés par l’Adie et le prêt Jump, n’hésitez pas à consulter les ressources disponibles sur les sites de l’Adie et de Bpifrance qui œuvrent main dans la main pour soutenir les entrepreneurs des quartiers.
Témoignages sur le prêt Jump de l’Adie Occitanie
Marie, jeune entrepreneuse de 28 ans, témoigne de son parcours : « Grâce au prêt Jump, j’ai pu lancer mon activité de création de bijoux après des mois de préparation. Le différé de remboursement de 24 mois m’a offert la tranquillité d’esprit nécessaire pour me concentrer sur le développement de mon entreprise. »
Ali, un habitant d’un quartier prioritaire, partage également son expérience : « J’avais toujours souhaité créer ma propre entreprise de services à domicile. L’Adie m’a non seulement octroyé un prêt de 15 000 €, mais m’a également accompagné durant tout le processus. Le prêt Jump a transformé mon rêve en réalité. »
Samira, une entrepreneuse qui a récemment bénéficié du dispositif, souligne l’importance de ce type d’aide : « Les barrières à l’entrée pour les entrepreneurs dans notre quartier sont nombreuses. Le prêt Jump de l’Adie représente une véritable opportunité pour nous, permettant d’accéder à des financements que nous n’aurions pas pu obtenir autrement. »
Jean-Marc, un mentor auprès des jeunes entrepreneurs, affirme : « Le prêt Jump va vraiment impulser une nouvelle dynamique. C’est une bouffée d’air frais pour ceux d’entre nous qui veulent entreprendre tout en étant confrontés à des défis quotidiens. »
Amina, ayant lancé une entreprise de restauration, conclut : « Grâce à l’Adie et au prêt Jump, j’ai pu réaliser mon rêve de devenir cheffe d’entreprise. Je suis persuadée que cela va encourager d’autres personnes dans ma communauté à prendre le risque d’entreprendre également. »