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EN BREF
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Necense est une solution novatrice fondée par Thomas Duquesne et Armand Beaudor, étudiants à Sciences Po, qui transforme le paysage du secteur des boissons. Leur idée originale repose sur la création de boissons solides présentées sous forme de sachets en papier kraft recyclés et recyclables. Ce projet vise à lutter contre le fléau du plastique et à réduire l’empreinte carbone associée. Grâce à ce concept, Necense permet de diminuer les déchets plastiques et en verre tout en offrant une alternative plus décalée aux sodas industriels. En seulement quelques années, la startup a déjà sauvé plus d’un million de bouteilles et attire plus de 250 clients restaurateurs, tout en se lançant sur le marché BtoC.
Dans un monde où la durabilité devient une priorité essentielle, Necense se démarque en tant qu’innovation révolutionnaire dans le secteur des boissons. Fondée par Thomas Duquesne et Armand Beaudor, deux étudiants de Sciences Po, Necense propose une solution unique : des boissons solides présentées sous forme de sachets en papier kraft recyclés et recyclables. Cet article explore la genèse de Necense, ses défis, ses réussites et son impact environnemental.
Qui sont les fondateurs ?
Thomas Duquesne et Armand Beaudor sont les cofondateurs de Necense. Thomas est étudiant dans le cadre d’un double diplôme en Finance à Sciences Po et Économie à la Bocconi University. Depuis 2022, il consacre ses efforts à la stratégie commerciale et marketing de Necense, fort de plusieurs expériences dans le domaine de la stratégie d’entreprise.
De son côté, Armand est étudiant en Master 2 Finance et Stratégie à Sciences Po. Il a participé au lancement de Necense durant sa troisième année de Collège Universitaire, inspiré par une discussion avec Thomas lors d’un échange à Tel Aviv. Son rôle s’est concentré sur les enjeux financiers, enrichis par une expérience en fusions-acquisitions et private equity.
Pourquoi avoir lancé Necense ?
L’idée de Necense a germé lors d’une expérience en Israël. Thomas, conscient de l’urgence d’agir face aux crises environnementales, a voulu créer un impact tout en étudiant. Avec Armand et Damien Duquesne, ils se sont lancés dans ce projet ambitieux, avec une vision partagée de révolutionner le secteur des boissons. Armand souligne que l’impact positif de Necense face au fléau du plastique et aux émissions de carbone constitue une des motivations principales.
Necense offre aux restaurateurs une alternative gourmande et durable aux sodas traditionnels, prouvant que l’innovation peut répondre à des enjeux sociétaux tout en étant économiquement viable.
Quel est le problème auquel répond Necense ?
La chaîne de valeur des boissons d’aujourd’hui est obsolète. Thomas explique que les processus de production et la consommation de boissons classiques épuisent nos ressources, explosent nos déchets plastiques et nuisent à notre environnement. Necense s’attaque à la production massive de bouteilles et de canettes en proposant une préparation de boissons qui limite drastiquement les déchets plastiques. De plus, en réduisant le transport d’eau, l’entreprise diminue significativement les émissions de CO₂, élargissant ainsi l’accès à des produits écologiques.
Ce modèle économique permet également de rendre accessible des offres de meilleure qualité aux restaurateurs, leur permettant de respecter leur budget tout en réduisant leur impact environnemental.
Comment votre produit se démarque-t-il de la concurrence ?
Necense est unique en son genre : c’est la première solution de boisson solide sous forme de sachets en papier kraft recyclés et recyclables. Armand se concentre sur deux aspects clés qui distinguent Necense de ses concurrents : la qualité gustative et la marge brute par verre. La plupart des alternatives aux boissons traditionnelles ne réussissent pas à séduire les consommateurs sur le plan gustatif, mais Necense réussit ce défi avec brio, une approbation même de la part d’Alain Ducasse.
La préparation de ces boissons prend peu de temps, permettant une efficacité accrue pour les restaurateurs, tout en se différenciant par une empreinte carbone réduite de 7 fois par rapport aux produits traditionnels.
Quelles sont les grandes étapes déjà réalisées et celles à venir ?
Une étape majeure pour Necense a été l’économie d’un million de bouteilles, signifiant non seulement la création d’une activité durable, mais aussi un impact environnemental positif. Thomas exprime la fierté de voir l’intérêt croissant de leurs clients avec plus de 250 restaurateurs en 2024, dont 150 clients réguliers. En 2024, ils ont également étendu leur gamme de produits en BtoC, avec des collaborations avec la Grande Epicerie de Paris et Nature et Découvertes.
Les ambitions pour 2025 incluent de nouvelles embauches dans le développement commercial en Ile-de-France et dans le Sud-Ouest, tout en planifiant l’ouverture de nouveaux points de vente BtoC et le développement de nouvelles saveurs.
Quels ont été vos principaux défis ?
Créer une solution innovante dans un secteur aussi traditionnel n’est pas sans défis. Thomas souligne la difficulté de jongler entre ses études à Sciences Po et le développement de Necense. Cette dualité a exigé une optimisation de son temps, renforcée par une communication efficace avec les membres de l’équipe, surtout lors de périodes plus intenses, comme les révisions de partiels.
Malgré ces obstacles, leur ténacité a commencé à porter ses fruits, avec l’émergence d’une équipe soudée dédiée à l’émancipation de leur projet.
Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat ?
Pour Thomas, l’entrepreneuriat est le moyen le plus rapide d’initier un changement. En deux ans, ils ont réussi à éliminer plus d’un million de bouteilles, démontrant ainsi leur engagement envers l’environnement. Armand, quant à lui, précise que son implication dans Necense est plus liée à l’intérêt pour le projet qu’aux aspirations entrepreneuriales traditionnelles. Néanmoins, cette aventure lui a permis de découvrir la délicate balance entre liberté et responsabilité qui définit l’entrepreneuriat.
Que vous a apporté le Centre pour l’entrepreneuriat ?
L’incubateur de Sciences Po a été un levier essentiel pour Necense. Thomas affirme que l’accompagnement personnalisé offert, ainsi que l’accès à un vaste réseau d’experts et d’anciens élèves, ont été cruciaux. Les événements de réseautage ont également contribué à établir des connexions bénéfiques pour la croissance de leur entreprise.
Le soutien de l’incubateur a été d’une importance capitale, permettant à Thomas et Armand de se familiariser avec des aspects d’entreprise qu’ils maîtrisaient moins tout en approfondissant l’analyse des leviers de création de valeur, notamment dans le cadre de l’impact environnemental.
Quel est votre conseil aux étudiants qui aimeraient se lancer ?
Thomas recommande aux étudiants de s’associer pour partager cette aventure qu’est l’entrepreneuriat. S’unir permet de combiner des forces et réduisant l’isolement, ce qui, selon lui, est un élément clé pour la réussite d’un projet. Néanmoins, il souligne que chaque conseil doit être évalué au cas par cas, comme l’illustre le parcours de Nils Escurat chez Kayba, un autre incubé qui a suivi une voie différente.
Si vous souhaitez découvrir les délicieuses boissons de Necense, vous pouvez visiter leur site web pour plus de détails : necense.fr. Pour les curieux souhaitant en apprendre davantage sur l’incubateur de startups de Sciences Po, n’hésitez pas à consulter la page du programme d’incubation.
Témoignages sur Necense, l’une des pépites des incubés de Sciences Po
Thomas Duquesne, cofondateur de Necense : « L’idée de créer Necense a émergé pendant un échange universitaire en Israël. J’ai réalisé que, malgré notre jeune âge, nous avions les moyens d’avoir un impact immédiat sur des problèmes pressants comme le fléau du plastique et l’empreinte carbone. Dès le début, notre vision était d’offrir une alternative durable et savoureuse aux boissons traditionnelles. Notre produit permet de réduire les déchets et de répondre aux enjeux environnementaux actuels. »
Armand Beaudor, cofondateur de Necense : « Ce qui m’a attiré dans l’aventure de Necense, c’est la volonté de révolutionner le secteur des boissons. Nous ne nous contentons pas de créer une autre boisson, nous repensons entièrement le cycle de production et de consommation. Chaque sachet que nous produisons représente une réduction concrète des déchets, et travailler avec des collègues qui sont devenus de véritables amis rend l’expérience encore plus enrichissante. »
Thomas : « L’une des principales difficultés a été de jongler entre mes études à Sciences Po et le développement de notre startup. Il est fondamental d’apprendre à s’organiser pour ne pas se laisser submerger. Grâce aux ressources de l’incubateur, j’ai renforcé mes compétences en gestion du temps et communication, des atouts essentiels pour faire avancer notre projet. »
Armand : « Avec plus d’un million de bouteilles économisées, nous avons non seulement établi une entreprise viable, mais nous avons aussi eu la chance de voir notre idée se concrétiser et apporter des résultats positifs. Chaque jour, nous avons l’opportunité d’apprendre et de nous améliorer, mais surtout, de contribuer à un changement nécessaire dans notre société. »
Thomas : « L’incubateur de Sciences Po nous a offert un réseau incroyablement utile et un accompagnement personnalisé. Participer à des événements de réseautage avec d’autres entrepreneurs a été fondamental pour notre succès. La combinaison d’un soutien éducatif et d’une ambiance collaborative a fait une grande différence pour atteindre nos objectifs. »
Armand : « Pour les étudiants qui envisagent de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, mon conseil serait de ne pas hésiter à s’associer. Avoir un partenaire permet de partager les défis et d’apporter des compétences complémentaires. C’est un facteur clé du succès. »
